Billal Bennama n’est pas passé loin

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L’Occitan (-51 kg) s’est incliné (5-0) en finale des JO face à l’Ouzbek Hasanboy Dusmatov. Pourtant, à regarder de près sa prestation, il a frôlé un immense bonheur. 

Photo © CNOSF/KMSP

« La stratégie initiale consistait à rester à distance dans la mesure où l’Ouzbek est plus puissant et dangereux à mi-distance. Sans compter la nécessité de préserver les deux arcades sourcilières de Billal, lesquelles avaient été ouvertes en demi-finale. En revanche, il devait occuper le centre du ring, ne surtout pas tomber sur ses coups et ne pas s’exposer en levant bien les mains et en mettant son adversaire dans le vent. Ce qu’il a fait. D’ailleurs, l’Ouzbek a plusieurs fois frappé dans le vide. C’est pourquoi, au lieu de perdre le premier round sur les bulletins des juges, je pensais que nous virerions en tête, explique Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. En revanche au deuxième, Hasanboy Dusmatov a effectivement été un peu plus offensif même s’il n’avait plus forcément besoin d’aller à la guerre. Cependant, c’est lui qui a inscrit les touches les plus nettes. Il a, de surcroît, été plus impactant et avait tendance à finir les actions. Par contre, au troisième, Billal a fait le combat, notamment en délivrant beaucoup d’uppercuts et sans se jeter. Il a davantage été à mi-distance tout en se protégeant. Là encore, je le vois devant. Disons, qu’à mes yeux, le score de reflète pas forcément la physionomie du match... »

Toujours est-il que le Blagnacais repart de ces Jeux avec une médaille d’argent dont il s’est parée avec la manière. Ce qui n’est pas rien, loin s’en faut. « Billal a effectué un superbe parcours, insiste Malik Bouziane. Ses quatre combats ont été autant de finales dans la mesure où les boxeurs qu’il a affrontés sont tous médaillés mondiaux et avaient le niveau pour aller, eux aussi, en finale. C’est tout à son honneur. Dix ans après son premier grand championnat international, en l’occurrence l’Euro cadets, il entre au Panthéon de l’olympisme. C’est tout à son honneur. Respect à lui et à son père, Mohamed. Je suis très fier de l’avoir accompagné et de ce qu’il accompli. » On le saurait à moins.

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