Le super-lourd tricolore a été éliminé dès les seizièmes de finales tandis que Lounes Hamraoui poursuit son bonhomme de chemin lors des Mondiaux seniors amateurs, à Tachkent.
« Djamili Aboudou n’était pas dedans »

Alors qu’il faisait figure d’outsider pour se hisser sur le podium, Djamili Aboudou (+92 kg) a subi la dure loi (5-0) du massif Australien Teremaoana Terremoana, allant même jusqu’à être compté dans la deuxième reprise. « Il n’était pas dedans. Il n’a pas fait montre de suffisamment de conviction. En fait, il n’était pas comme d’habitude, regrette Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il a manqué de mobilité, si bien qu’il est trop resté dans l’axe et n’a jamais été à la bonne distance. Il aurait dû avancer davantage et déclencher à mi-distance dans la mesure où l’Australien est très grand et rapide de bras. Au lieu de cela, Djamili a trop été sur le reculoir. Sa prestation nous laisse sur notre faim. Au vu de ses récentes performance, on attendait beaucoup de lui. »
Le sans-faute de Lounes Hamraoui

En revanche, Lounes Hamraoui a réussi un sans-faute devant le Hongrois Richard Kovacs, battu sans discussion (5-0). Il s’agissait de retrouvailles puisque le Normand avait déjà récemment dominé le Magyar lors du tournoi de Serbie. Pour rééditer sa performance, « il a haussé son niveau en prenant l’initiative et en allant chercher son adversaire dans les deux premières reprises, le tout en étant puissant car bien campé sur ses appuis et en veillant aux moyens de défense, commente Malik Bouziane. C’est une bonne chose qu’il ait changé de stratégie et fait le combat ca il a l’habitude de boxer en contre. Dans le troisième round, il a délibérément géré en laissant venir le Hongrois. Il a, en outre, été très l’écoute. » La suite s’annonce sous les meilleurs auspices.