Kevin Lele Sadjo veut régler ses comptes

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Le Français (21 v) tentera de conserver sa ceinture EBU des super-moyens devant son challenger officiel, le Transalpin Giovanni De Carolis (33 v, 1 n, 10 d). Cela se passera ce samedi, au Palais des Sports de Levallois qui n’avait pas été le théâtre d’un tel événement depuis trois ans.

Le Val-de-Marnais l’a mauvaise. Il n’a pas oublié que l’Italien avait déclaré forfait alors qu’il devait l’affronter, le 2 décembre, à Marseille. Si bien qu’au lieu de défendre, pour la deuxième fois, son sceptre continental, le Francilien avait remis en jeu, avec succès, son titre WBO intercontinental. « J’ai un sentiment de revanche, reconnaît-il. A moi de ne pas me laisser emporter par ça car boxer avec la colère, ce n’est pas bon. Je vais le boxer comme s’il me devait de l’argent (sic) mais également comme si c’était lui le champion et comme s’il fallait que je conquière cette ceinture. Chaque coup que je lui assènerai sera une manière pour lui de payer sa dette. Mais je me mettrai dans la peau du challenger. »

Tout en allant à la bataille en bon ordre : « Giovanni De Carolis est solide et très résistant. Il faudra donc que je ne donne pas tout d’entrée. Je sais que ce sera un combat dur et qui va durer. Je vais donc devoir veiller à me préserver et à travailler de manière stratégique, en m’économisant tout en gagnant chaque round. » Comment ? « En restant fidèle à mon style agressif, fait de coups puissants et variés tout en variant les zones de frappe », répond le tenant.

Qui s’est préparé un mois durant de l’autre côté des Pyrénées, à Malaga, pour s’isoler, se concentrer exclusivement sur son art et fuir les sollicitations qui l’auraient immanquablement parasité et lui auraient inutilement fait perdre de l’influx. Là-bas, il a croisé les gants avec des sparring-partners locaux et mis l’accent sur deux points plus particuliers : les préparations d’attaque et la capacité à déclencher dans une palette d’angles la plus large possible en se déplaçant latéralement. Le tout sous la houlette de son coach ibérique, Lucas Riacon, qui travaille en parfaite harmonie avec les coachs français du Tricolore, Benjamin Gomis et Karim El Hayani.

En cas de succès, Kevin Lele Sadjo, qui « se tue à la tâche pour faire plaisir au public », aimerait passer à autre chose et viser plus haut. En clair, disputer une demi-finale mondiale ou un duel au sommet face à Christian M’Billi. Les deux camps y sont plutôt favorables et ont commencé à discuter en vue de faire aboutir ce qui est sans nul doute le choc franco-français le plus attendu par les amoureux de la chose pugilistique.

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