La boxe aux JO de Los Angeles : c’est fait !

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Le noble art figurera bel et bien au programme des Jeux de 2028. C’est ce qu’a décidé, ce jeudi 20 mars, la 144e session du Comité international olympique (CIO). Ouf !

Depuis deux jours, on s’en doutait et la chose n’était plus vraiment une surprise. En effet, mardi 18 mars, la commission exécutive du CIO avait, dans la lignée de la préconisation de la commission du programme olympique, recommandé la présence de la boxe au menu des JO de Los Angeles 2028.

Cette réintégration dans le giron olympique est le fruit d’un long parcours pour regagner le terrain perdu. Rappelons, en effet, que la boxe n'avait, initialement, pas été incluse à l’affiche des Jeux de 2028, approuvée par le CIO, en février 2022. Puis, suite au retrait de la reconnaissance du CIO à l'Association internationale de boxe (IBA), en juin 2023, l'inscription de la boxe aux JO de Los Angeles était restée en suspens.

En attendant, les Tournois de qualification olympique (TQO) et l’épreuve de boxe aux JO de Paris 2024 avaient été organisés sous l'autorité de l'Unité de boxe de Paris 2024. Il s’agissait d’un groupe de travail ad hoc créé par la commission exécutive du CIO. « Cette décision avait été prise afin de protéger la participation des athlètes aux Jeux olympiques et de proposer aux boxeurs et aux boxeuses un parcours précis, équitable et transparent pour se qualifier, gage d’une compétition juste et équitable », avait justifié le CIO. La donne s’est inversée dans le bon sens, en février dernier, lorsque ladite commission exécutive avait consacré, à titre provisoire, World Boxing comme nouvelle instance internationale habilitée à régir le noble art au niveau mondial au sein du mouvement olympique.

« Au nom de toute l’équipe de World Boxing, je voudrais remercier la commission exécutive du CIO pour la confiance qu’elle a placée dans notre organisation, avait réagi Boris van der Vorst, Président de World Boxing. World Boxing comprend que faire partie des Jeux olympiques est un privilège et non un droit et j’assure le CIO que World Boxing s’engage totalement à être un partenaire digne de confiance et fiable qui adhérera aux valeurs de la Charte olympique et les respectera. » 

Les liens avec le Comité international olympique sont donc bel et bien retissés. Kit McConnell, Directeur des sports du CIO, s’attend, d’ailleurs, à « une accélération du nombre de fédérations » affiliées à World Boxing, ce qui renforcera « des chiffres déjà impressionnants ». Sachant, a-t-il rappelé, que « les fédérations devront être membres de World Boxing au moment où les compétitions de qualification pour les JO commenceront », soit, peu ou prou, deux ans, avant le début des JO de Los Angeles.

Une chose est sûre : pareil dénouement valide pleinement la décision, en fin d’année dernière, de la FF Boxe de rejoindre les rangs de World Boxing à l’aune d’un leitmotiv intangible : l’avenir de la boxe passe par son maintien au sein de la grande famille des disciplines olympiques.

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