La Française (8 v, 3d) briguera, ce vendredi, à Tivoli, une nouvelle ceinture EBU, en l’occurrence celle des super-mouches détenue par l’Italienne Stephanie Silva qui la défend par dérogation. Le spectacle s’annonce au rendez-vous.
Après avoir conquis le titre continental des coqs, la Savoyarde a donc fait le choix de descendre à l’étage inférieur car c’est, à ses yeux, son poids naturel qui, de surcroît, correspond le mieux à sa morphologie et lui permet de donner la pleine mesure de ses atouts entre seize cordes, à commencer par sa puissance. « Le face à face avec mon adversaire, lors de la pesée, a confirmé ce que je pense : je sens que c’est la bonne catégorie. Cela s’est très bien passé pour moi. Maintenant, il n’y a plus qu’à finir le travail. »
« Je ne pense pas que le match se résumera à une épreuve de force »
En l’occurrence, prendre l’ascendant sur une rivale qui a brillé dans les rangs amateurs et qui n’est pas du genre à accrocher ni à pourrir un duel en accumulant les irrégularités. La Transalpine a, au contraire, tendance à privilégier le contre et à multiplier les crochets ciselées en sortie d’échange. « Je me suis préparée en conséquence, assure Maïlys Gangloff. A voir, néanmoins, si Stephanie Silva proposera autre chose car elle a probablement d’autres armes en magasin. Ce sera à moi de m’adapter au mieux. » En imposant un bras de fer du début à la fin, de manière ordonnée et implacable ? « Pas spécialement, répond la Tricolore. Nous monterons sur le ring chacune avec nos qualités. Je sais que l’Italienne m’a étudiée. Je ne pense pas que le match se résumera à une épreuve de force. Ce sera un peu plus complexe que ça. Ce sera très intéressant. Quoi qu’il arrive, il y aura, de ma part, du nouveau et de la surprise. »
Sachant que ces dernière semaines, la Française a mis l’accent sur la technique car de son propre aveu, « à la base, c’est n’est pas spécialement dans ce domaine que l’on m’attendait ». Physiquement aussi, il s’est agi de développer des capacités « jusque-là sous-exploitées ».
Le but, lors de cette échéance européenne, sera de se situer à l’échelon international en super-mouches et, en cas de succès, d’envisager l’après sous la forme d’un championnat du monde.