Les leaders ont assuré

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

Les Tricolores ont fait leur entrée, en ce vendredi 23 juillet, aux Jeux européens qualificatifs pour Paris 2024. En seizièmes de finale, si Estelle Mossely (-60 kg) et Sofiane Oumiha (-63,5 kg) l’ont emporté, Riad Labidi (-57 kg), lui, est passé à la trappe.

« Estelle Mossely a montré des choses intéressantes et cohérentes »

« J’ai trouvé que face à la Slovène Aljaz Sircelj, battue 5-0, Estelle a effectué une bonne entrée en matière, estime le DTN Mehdi Nichane. Ella a travaillé à distance, d’abord de loin et à l’intérieur, ce qu’elle a plutôt bien réussi. Elle a été précise dans ce qu’elle a mis en place. Dans le deuxième round, elle a davantage aspiré son adversaire aussi bien avec des coups en ligne que circulaires avant de sortir latéralement. Enfin, dans la troisième reprise, elle a géré son avance en faisant en forte de ne pas se laisser coller. » Bref, les feux sont au vert même si la vigilance est de mise : « Il ne faut pas aller trop vite en besogne car lors des derniers championnats du monde, Estelle avait également bien débuté avant de se faire éliminer. Néanmoins, là, elle a montré des choses intéressantes et cohérentes avec ce qui avait été réalisé durant sa préparation. Le prochain tour sera un véritable test contre la Hollandaise Chelsey Heijnen, médaillée de bronze lors des Mondiaux 2022. »

Sofiane Oumiha a fait du Sofiane Oumiha

Sofiane Oumiha, lui, a fait du Sofiane Oumiha. Le Finlandais Teresa Makinen, étrillé 5-0, en a été pour ses frais et n’a jamais été en mesure de contester le cavalier seul du Toulousain. « Sofiane a été très mobile et lorsqu’il n’était pas sur les jambes, il compensait par un important travail du buste. Surtout, tout ce qu’il a entrepris, il l’a fait avec beaucoup d’efficience et très peu de déchet, se réjouit le DTN. Quand il déclenchait, les coups arrivaient et étaient vraiment précis. Sans rechercher forcement l’efficacité, rien qu’avec son coup d’œil et sa vitesse d’exécution, il a été remarquable. Le tout sans prendre de risque ni quasiment jamais se laisser enfermer dans les cordes. Il reprenait tout le temps le contrôle de l’espace du ring. »

« L’envie de trop bien faire de Riad Labidi »

Enfin, Riad Labidi, dominé (5-0) par l’Anglais Jack Dryden, n’a pas été à la hauteur de ce que lui-même espérait. « On connaît les qualités et les limites de sa boxe très offensive, toujours à la recherche du contact et de la mi-distance. Cela a été problématique parce que Riad ne construisait pas suffisamment ses actions pour pouvoir s’approcher dans de bonnes conditions, analyse Mehdi Nichane. Si bien qu’il se retrouvait se retrouvait trop près du Britannique et se montrait trop brouillon en étant dans l’incapacité d’exploiter à son profit les phases de corps à corps. Jack Dryden, lui, a été plus lisible car il a mieux géré à la fois la distance et la zone de contact. Dans la mesure où il n’était pas toujours collé à Riad, il inscrivait des touches plus nettes. C’est une déception car il y avait la place pour passer. Et puis je pense que Riad n’a pas forcément bien géré ses émotions. Il a voulu imposer d’entrée un rythme élevé mais de manière désordonnée, sans parvenir à canaliser son énergie. Il s’est précipité comme s’il avait l’envie de trop bien faire. »

Tout sur les Bleu(e)s aux Jeux Européens

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram