Le BCR de Christophe Girard organise un gala, vendredi 3 mars au gymnase Ladoumègue. A l’affiche, trois combats pros et une dizaine d’autres en amateur.

 

 

 

Lorsque le premier coup de gong retentira sur les coups de 20 h, le 3 mars au gymnase Jules-Ladoumègue de Romorantin, les amateurs de boxe privés de gala de bon niveau depuis de nombreuses années vont retrouver et savourer une ambiance qui leur fut chère. Le boxing-club local, présidé par Christophe Girard, présentera trois combats professionnels auxquels il faut ajouter une dizaine de combats amateurs qui concernent des licenciés du BCR lesquels, soit dit en passant, sont de plus en plus nombreux.

 

"Une grosse frappe qui pourrait faire des dégâts"

 

Si le programme de la réunion n'est pas totalement arrêté, on peut d'ores et déjà annoncer la présence d'un boxeur d'origine tchétchène, licencié à Saint-Maur (Indre), dont on dit le plus grand bien et qui va disputer son deuxième combat pro. Islam Mouklouchev, 21 ans, 1,67 m pour 66 kg, a remporté le premier, il y a peu devant son public. Il a battu aux points un jeune (19 ans) mais solide Serbe du nom de Djordjevic. « C'est une grosse frappe qui pourrait faire des dégâts », dit de lui Loïc Fourré, son entraîneur à Saint-Maur. A Romorantin, il sera opposé à Raphaël Boquet (Évreux, 1 victoire, 2 défaites) qui possède une solide réputation de frappeur. L'autre boxeur, connu à ce jour comme un espoir, est le Montargois Jonathan Djari (1 victoire, 1 défaite) qui sera opposé à Youssef Benyahya (2 victoires, 1 défaite). « Je viens de voir boxer ce dernier - lors de sa victoire à Châteauroux face à Romain Couture -, confie Sedat Puskullu. C'est une furie, il fonce sans temps mort, il va faire le spectacle, c'est assuré ». Un troisième combat pro est prévu, reste à le finaliser pour Christophe Girard et son équipe. Mais les responsables du BCR, Sedat Puskullu en tête, vont aussi faire boxer une dizaine de leurs protégés dans des confrontations amateurs dont certaines seront à suivre de très près.

 

 

Par Dany Chamfrault

 

Source : La Nouvelle République