Romane Moulai et Samuel Kistohurry à leur aise

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La Marseillaise et l’Aquitain n’ont jamais été mis en difficulté, respectivement en seizième et en trente-deuxième de finale du TQO mondial de Bangkok.

Honneur aux dames avec l’entrée dans la compétition de la première des deux Tricolores en lice, en Thaïlande. En l’occurrence, Romane Moulai (-54 kg) qui était opposée à la Chilienne Denisse Bravo, laquelle était assez stéréotypée avec une seule stratégie en magasin, avancer en ligne. « Romane l’a maîtrisée avec son bras avant et a bien travaillé en contres, sans omettre de varier les cibles et, ensuite, de sortir de la zone de frappe », résume Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. L’Azuréenne s’est libérée au fil des minutes et a même réussi à faire compter la Sud-Américaine avant de tourner dans l’ultime round après avoir empoché les deux premiers.

Plus largement, la Sudiste est pleinement redevenue elle-même entre seize cordes. « Nous avons changé quelque peu la façon de procéder, explique Stéphane Cottalorda Auparavant, nous étions sur des schémas assez fermés à l’avance. Désormais, Romane a plus de liberté tactique et on la dirige sur le moment. Si bien qu’elle ne se sent pas enfermée, ce qui ne la bloque pas. Elle a retrouvé à la fois sa spontanéité lorsqu’elle est en phase offensive et de l’efficacité défensive. »

Devant le Nord-Coréen O Tae Bom, au profil longiligne et mobile qui avait, de surcroît, tendance à être sur la défensive, voire à fuir, Samuel Kistohurry (-57 kg) a fait le choix judicieux de lui mettre la pression durant les deux rounds initiaux. Et ce, en lui coupant la route et en lui marchant dessus. Une fois ces deux reprises en poche, le Rhônalpin a davantage géré dans la troisième, en délivrant des coups isolés mais sans jamais avoir été dominé. Au contraire, d’autant que sa puissance nettement supérieure lui a permis de faire la différence en sapant son rival au corps avant de remonter au visage tout en alternant distance - mi-distance. Au point que l’Asiatique a vite cherché, en vain, un second souffle.

Seul bémol, « Samuel a parfois manqué de précision parce qu’il partait de trop loin en escamotant quelque peu son travail de préparation, nuance Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il n’en reste pas moins qu’il était nettement meilleur que son adversaire et qu’il ne s’est pas laissé endormir. Sa prestation est satisfaisante, d’autant qu’il ne cesse de progresser physiquement, en particulier en terme de cardio après son année quasiment blanche. »

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