Le tournoi de présélection Équipe de France 2024, qui s’est tenu du 3 au 5 février, à Saint-Quentin (02), a été un succès sur tous les plans. La Municipalité n’y est pas étrangère.
La sous-préfecture de l’Aisne a reçu le label Terre de Jeux 2024, lequel est destiné à toutes les collectivités territoriales et instances du mouvement sportif (fédérations, Cros, Cdos et Ctos) qui souhaitent, quels que soient leur taille et leurs moyens, s'engager dans l'aventure des prochains Jeux de Paris.
Sachant, en outre, que depuis des décennies, la Ville est aussi une place forte du noble art hexagonal, « il était normal et légitime d’accueillir un événement comme le tournoi de présélection, justifie Frédérique Macarez, Maire de Saint-Quentin. Nous avons travaillé sur ce dossier avec la FF Boxe et nous sommes très honorés d’être l’hôte, pendant trois jours, de cette manifestation qui regroupe les meilleurs boxeurs et boxeuses français. » Pour cela, la Commune, qui soutient depuis longtemps le BC Saint-Quentinois, présidé par Pascal Cordier, lequel a supervisé la réalisation du projet, a mis à disposition le Palais des Sports Pierre Ratte, des moyens humains et a apporté une contribution financière. Il sera dit que les futurs qualifiés et, espérons-le médaillés - de la FF Boxe, dans un peu plus d’un an, aux JO de Paris, seront passés par Saint-Quentin. Une ville qui compte, parmi ses administrés, le seul pugiliste tricolore à être monté deux fois sur le podium olympique en la personne de Jérôme Thomas.

«Véhiculer les valeurs de l’olympisme auprès de la population »
Plus largement, la Mairie entend programmer, dans l’optique des JO, diverses actions à l’intention des administrés. « Il est également important, pour nous, de véhiculer les valeurs de l’olympisme et d’échanger sur cette thématique avec la population ainsi que dans les quartiers, insiste Frédérique Macarez. L’idée est que cela soit un belle fête, de façon à ce que chacun s’imprègne de la pratique sportive mais aussi du respect qui va avec. L’année dernière, nous avons, par exemple, organisé des mini-JO à l’intention des jeunes dans les centres de loisirs. Par ailleurs, tous les cent jours, nous allons mettre à l’honneur une discipline olympique. Il est, de surcroît, possible que Saint-Quentin soit un centre de préparation pour une équipe nationale étrangère de boxe. Nous allons œuvrer en ce sens. »
La dimension inclusive est, au demeurant, très présente puisque Saint-Quentin compte des clubs et bientôt des infrastructures dédiés au parasport.