Sofien relève le gant

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Bechelgui Bahi malade, son fils Sofien a pris en mains les rênes de l’organisation du gala du BCC qui aura lieu samedi 18 février. A bras-le-corps et avec une passion débordante.
 
 
Sofien Bahi porte à bout de bras le gala du BCC dont il présente fièrement ici l'affiche officielle
 
« J'ai posé une semaine de congés la semaine prochaine. C'était obligé, je n'avais pas le choix ». Organiser un gala de boxe, c'est un travail à temps complet, et Sofien Bahi va donc temporairement tomber la veste de son costume de directeur régional des Laboratoires Fenioux pour se consacrer pleinement à la première réunion du Boxing-club castelroussin cette année, programmé samedi 18 février. Mais ça fait déjà plusieurs semaines qu'il est sur la brèche. Depuis que son père, Bechelgui, a été mis dans les cordes par un épanchement pleural. « Que je prenne son relais était logique, car je travaillais déjà à ses côtés, avant, pour organiser les galas. Et puis il n'a qu'un seul fils, je suis là pour ça, estime-t-il. Il était inconcevable, dans son état, qu'il s'occupe de quoi que ce soit. Je lui ai dit de prendre du recul, mais bon, ça ne l'empêche pas de m'appeler quinze fois par jour pour savoir si tout se goupille bien (sourire)… »  Que « le Grand » se rassure, le fiston tient bon les manettes, héritier zélé et promoteur d'une soirée qu'il annonce lui-même « explosive » depuis qu'il a mis la main sur le combat entre Maurice Possiti (Joué-lès-Tours) et Kevin Buval (Clichy-sous-Bois). « C'est une belle entre les deux boxeurs, c'est un combat de lourds légers, en huit rounds et dans le cadre de la Coupe de la Ligue, dont Possiti est le tenant du titre. On a mis les moyens pour avoir ce combat et je pense qu'on a eu raison », jure Sofien Bahi.
 
"J'ai essayé d'apporter ma touche personnelle"
 
Mais ce n'est pas ça qui a été le plus difficile pour celui qui sélectionnait déjà les combats professionnels des galas du BCC « à partir du moment où Sirak (Hakobyan) est passé pro chez nous », dévoile-t-il. « L'aspect administratif, la recherche des partenaires et la gestion du temps, c'est bien plus compliqué », admet Sofien. Une montagne de tâches à gravir pour laquelle il ne lui aura pas fallu compter ses heures de sommeil depuis début janvier. « Je me lève à cinq heures du matin et me couche souvent vers une heure du matin, dit-il. Après mon travail, j'enfile tout de suite la tenue d'entraîneur et d'organisateur. Dans tout ça, j'ai à peine le temps de voir ma femme. Et je la remercie d'ailleurs pour sa compréhension et de supporter le fait que je ne sois jamais là… »
 
 
Débordé, Sofien Bahi l'est. Mais c'est pour la meilleure des causes à ses yeux, celle de la boxe, « le sport que j'aime, celui-là et aucun autre ». Car c'est dans les gênes. « On peut dire que je suis tombé dans la marmite étant petit avec un père et des oncles qui étaient tous boxeurs », sourit-il. C'est bien pour cela qu'il entend faire honneur à l'héritage de son paternel dans une semaine. « Je veux que tout soit beau, jure Sofien. J'ai essayé de mettre ma touche personnelle à ce gala et j'espère que cela apportera une plus-value, mais ça ce sera aux gens de le dire à la fin… » A son père en premier. « Il a été d'accord avec tout ce que je lui ai proposé », précise Sofien. Il ne souhaite finalement qu'une chose, que tout cela ne soit qu'un intérim. Et il n'en doute pas : « Mon père sera de retour aux affaires l'année prochaine ».
 
Gala du BCC, samedi 18 février, à partir de 20 h 15, au gymnase Jablonski. Tarifs : 16 € (trois premiers rangs), 8 €. Contact : Sofien Bahi, tél. 06.30.43.82.75.
 
Par Ludovic Lagasse
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

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