Triplé gagnant

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Émilie Sonvico, Soheb Bouafia et Djamili Aboudou-Moindze ont, eux aussi, débuté de la meilleure des manières le TQO de Busto Arsizio, en Italie. Les deux premiers ont triomphé en trente-deuxième finale tandis que le troisième en a fait de même en seizième de finale.

Honneur aux Dames avec la belle victoire d’Émilie Sonvico (-66 kg), vainqueur (3-2) de l’Indienne Boro Ankushita. « Elle a fait un bon premier round en travaillant en contre-attaque, sur les jambes et en gênant, avec son bras avant, l’Indienne qui marchait sur elle, analyse Stéphane Cottalorda, entraîneur national, responsable de la filière féminine. Dans le deuxième, Émilie, sans doute un peu crispée par l’enjeu, s’est mise à changer de tactique en étant la première en action avec, à la clef, beaucoup d’accrochages. Puis, elle s’est ressaisie dans le troisième en revenant à la stratégie initiale. » Suffisant pour l’emporter. « Émilie nous a fait passer par toutes les émotions, sourit Stéphane Cottalorda. Maintenant qu’elle a pris ses repères, elle donnera la pleine mesure de ses qualités lors du prochain match. Cela prouve aussi que lors de ce TQO, aucune victoire ne sera aisée. Il faudra aller les chercher une à une. Rien ne sera facile. »

Soheb Bouafia (-92 kg) avait affaire à un rival extrêmement puissant en la personne du Canadien Bryan Colwell. « Si bien que nous lui avions demandé de ne pas s’exposer mais de rester disponible pour contre-attaquer derrière, explique Malik Bouziane, entraîneur national, responsable de la filière masculine. Néanmoins, le Nord-Américain a avancé et Soheb a un peu trop subi si bien qu’il a perdu logiquement le premier round. Avant de se ressaisir dans le deuxième en alliant travail à distance et à mi-distance. Enfin, comme prévu, dans la troisième reprise, Bryan Colwell a baissé de rythme et a manqué de lucidité car il a été dominé physiquement par Soheb qui a également fait la différence mentalement. » Pour s’adjuger un succès probant (5-0).

La confrontation ayant été programmée tard dans la soirée, le Roubaisien, qui reboxe ce jeudi, à un horaire comparable, a pris soin de soigner la récupération. Il est notamment passé entre les mains du kiné sitôt après sa descente du ring.

Djamili Aboudou-Moindze (+92 kg) a réalisé un performance de choix en dominant (5-0) le Bulgare d’origine cubaine, Alain Yordan Morejon Hernandez, ancien champion du monde junior. « Djamili nous a montré qu’il sait aussi boxer en prenant l’initiative et qu’il a énormément gagné en puissance, se félicite Malik Bouziane. Certes, il a quelque peu confondu vitesse et précipitions dans la deuxième reprise en restant trop à mi-distance, ce qui a généré de nombreux d’accrochages. Puis, il s’est réadapté et a recommencé à en découdre sur les jambes en alternant de nouveau distance et mi-distance et en sortant latéralement afin de ne pas se faire dans l’axe. Cela lui a permis de surprendre son adversaire, notamment au visage après l’avoir sapé au corps. C’est de bon augure. » Pour lui comme pour ses coéquipiers.

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